Chapitre XIII
Folie et Dépresseion Post-Bastonnal :
Le groupe venait de découper proprement leurs adversaires. Le drow regardait le spectacle peu ragoutant qu'était les cadavres éventrés. Son regard était vide, l'elfe noir avait perdu son fol enthousiasme. Il se retourna vers le groupe et posa un question simple, mais qui les désarçonna tous : "Pourquoi ?"
Aucun ne put répondre tout de suite, ils durent réfléchir quelques instants avant de pouvoir donner une raison des plus discutables.
- Parce qu'ils menaçaient la ville d'Eaux-profondes ! Répondit finalement le prêtre.
- Mais de toute façon les habitants de cette cité mourront à un moment ou à un autre, répliqua Adinimys.
- ...
- Nous avons fait ce que les dieux voulaient qu'on fasse, expliqua l'humain.
- Tu n'es que le pantin des divins, en somme !
- C'est un situation qui me convient parfaitement !
- Et une fois mort pour tes dieux, que feront-ils pour toi ?
- Si nous faisons ce que les dieux nous demande, une fois mort nous les rejoindrons pour être prêt d'eux, dit Yuriel.
- Pour être une marionnette même après ton décès ?!
- ...
Le prêtre s'approcha enfin d'Adinimys et ils commencèrent une longue discussion complexe sur les dieux et la destiné. Et il faut bien avouer que même si Alek était un membre du clergé de Torm, il ne parvenait à suivre la discussion qu'avec difficulté, alors les deux genasis, eux, ne comprenaient pas un traitre mot. Si bien qu'au bout de quelques minutes, les trois personnages décidèrent de sortir du tumulus en laissant leurs deux compagnons à leur passionnant débat théologiques. Une fois à l'extérieur, leur première idée fut de pister les gobelins, ils enfourchèrent donc trois des cinq montures, que la garde d'Eaux-profondes leur avait prêté, et suivirent la piste. Malheureusement cette dernière s'arrêtait bien vite, car les gobelins était entré dans des marécages. L'homme et les genasis jugèrent trop dangereux d'entré dans le marais, ainsi et ils prirent la direction de la ville.
Une fois là-bas, les trois compagnons se rendirent à la taverne pour y attendre les deux aventuriers manquant.
Pendant ce temps, Eben et Adinimys parlait encore, leur longue séance de parlotte prit fin environ deux heures plus tard, une fois que le drow eut épuisé tout ses arguments, pourtant il était toujours aussi peu convaincu. Lorsque les deux compères sortirent du tumulus, l'elfe noir aperçut les chevaux et il les libéra pensant que, comme ils étaient trop bêtes pour se rendre compte de la triste réalité du monde, ils pourraient vivre heureux, libre. Ainsi il les fit partir, Eben, lui restait bouche-bée devant le spectacle, car il songeait au long chemin qu'il allait devoir faire à pied. Adinimys sortit alors de sa besace une outre de vin gobelin. Il prit une gorgée de cette potion que toute personne censé aurait uniquement utilisé pour les cocktails Molotov. Il y résistait assez bien, Eben essaya de le dissuader de boire cet infâme liquide, mais le dépressif n'en faisait qu'a sa tête.
Dès qu'il eut finit son vin, le drow s'écroula d'un coup, en plein chemin. Le prêtre courut vers lui et tenta de le réveiller sans succès. Il avait consommé trop de cette forte vinasse pour pouvoir ouvrir les yeux tout de suite.
Encore une heure s'écoula, les deux genasis décidèrent d'aller dormir, alors que l'humain prit la décision de retourner au tumulus pour voir ce que faisait les deux autres. Il monta sur son canasson et en emmena un autre à tout hasard. Bien vite il vit Eben, au bout milieu de la route assit à côté de son compagnon qui ronflait bruyamment d'ailleurs. Le prêtre fut heureux de voir que le droupe ne les avaient pas oubliés, le déva et l'homme hissèrent Adinimys sur l'un des chevaux puis ils rentrèrent en ville.
Seulement lorsque le vengeur demanda où était passé leur chevaux, la réponse le consterna. Mais, surtout, il se demandait ce qu'allait dire les gardes. Une chose était certaine, Alek n'avait pas envie de payer... il décida de ramener les trois chevaux devant la caserne et de laisser un petit mot avec une excuse bidon, seulement au moment de partir discrètement, il glissa sur quelque chose et le bruit de sa chute fit apparaitre les gardes illico. L'aventurier prit son courage à demain et se releva avant de se tirer aussi vote qu'il put. Seulement les soldats ne lâchèrent pas l'affaire et le prirent en chasse, c'est alors que le prêtre décida d'intervenir, il se mit entre le vengeur et ses poursuivants et tenta d'expliquer aux gardes pourquoi il manquait des chevaux, tout en leur demandant de ne pas réclamer d'argent. Mais les gardes aime bien réclamer des pièces d'or, c'est connu et ils voulurent qu'on les rembourse, une idée vint alors à Alek qui observait la scène de loin : Adinimys avait toujours sut se montré convaincant ! Il le réveilla à coup de baffes et lui demanda d'aider Eben à convaincre les soldats, il refusa par une réponde digne d'un désabusé de la vie, avant d'aller se coucher sur un tas de foin et de s'endormir. Une autre idée vint alors dans l'esprit du vengeur, il écrivit un mot sur un bout de papier, glissa le mot dans la manche du drow et il l'attrapa par le col et le traina jusque devant les gardes avant de dire :
"Nous ne possédons pas l'argent que vous demandez, mais prenez donc cet elfe noir comme caution, le temps que nous réunissions la somme."
Puis Eben et lui partirent vers la taverne mal-famé du port.
Quelques heures après, Adinimys se réveilla dans la prison des gardes, il se rendit vite compte qu'on lui avait confisqué toutes ses armes. Par bonheur, il avait encore son matériel de cambrioleur, il découvrit également le mot dans sa manche qui disait "Evade toi et retrouve nous à la taverne du port". Mais le drow était complètement déprimé, il ne voyait plus d'intérêt dans rien. De plus il ne libérait plus les énergie magiques élémentaires qu'il avait en lui, du coup, au bout d'une dizaine de minute, il fut pris de convulsions. Sa crise s'estompa en quelques secondes, puis ses cheveux s'enflammèrent pendant une bonne minute. Un festival de choses étranges et douloureuses lui arrivèrent au cours de la journée. Les gardes n'osait pas l'approcher, se demandant s'ils avaient bien fait de l'accepter comme caution.
Pendant ce temps, les deux genasis cherchèrent le mage qui avait envoyé le groupe attaqué les gobelins dans tout la citée, espérant qu'il pourrait les guider. Ils le trouvèrent finalement dans un commerce ayant quelques fournitures pour mage.
- Nous nous sommes chargés des gobelins, lui dirent-ils.
- Bien, il fallait les éliminer, répondit le mage en cherchant des yeux ce qu'il était venu acheter.
Finalement, il repéra des plantes, il les attrapa et les paya au marchand avant de sortir du magasin avec les deux aventuriers.
- Que devons-nous faire à présent ?
- Il y a une forêt, non-loin, sous cette forêt se trouve une ville, dans cette ville se trouve un monstre. Un liche qui essaye de lever une armée de mort. Vous devez l'arrêter !
- On va devoir creuser un trou en pleine forêt ? Demanda Shakarn.
- Non, répondit le mage. Il y a une tour, à environ 1 kilomètre et demi de la forêt. Un souterrain la relit à la citée. Mais attention, elle à essuyer un orage magique, il y a longtemps et elle est prise dans la glace.
Et pendant que j'y suis, aller aider vos compagnons, un est en danger et les autres le seront bientôt.
Pendant ce temps, Alek et Eben était toujours à la taverne. L'humain descendait bière sur bière en discutant avec le déva, qui restait sobre. Puis finalement, le prêtre émit l'idée d'aller voir si Adinimys avait déjà faussé compagnie aux gardes. Les deux compagnons, se levèrent, Alek paya ses consommations et ils montèrent sur les toits, ils se rendirent au toit de la bâtisse se trouvant en face la caserne-prison. Par la petite fenêtre de la cellule du drow, le deux religieux aperçurent un Adinimys agonisant, la magie qu'il gardait renfermer en lui le faisait énormément souffrir, mais le dépressif s'en fichait et ne faisait rien.
Alek, qui avait but assez de bière pour qu'on le déclare bel et bien saoul proposa au prêtre la chose suivante :
"Tu prend des cocktails molotov, tu les jettent sur la caserne, tu attire tous les gardes, ils te prennent en chasse et pendant que tu les sèment en ville je libère le drow et je vais à la taverne où tu me rejoindra une fois que tu n'auras plus aucun garde aux fesses."
Le prêtre, qui n'avait pourtant, pas prit une goutte d'alcool, accepta quasiment tout de suite de suivre ce plan complètement fou.
Le prêtre se plaça donc en face de la caserne, alors que le vengeur se mit un petit peu plus loin, essayant tant bien que mal de se dissimuler. Le déva, lança des molotovs, bien vite des gardes sortirent. Le prêtre attira leur attention puis commença à courir, seulement, seul une partie des gardes le prirent en chasse, car d'autre repérèrent le vengeur et que les derniers ne jugèrent pas nécessaire, car tous les gardes prennent en chasse les deux clowns.
Très vite, Alek et Eben se retrouvèrent donc poursuivit, alors que des gardes restaient à la caserne. Très vite, Eben se fit rattraper et assommer par les soldat, alors qu'Alek, qui était complètement saoul, n'eut même pas besoin d'aide, il trébucha sur un pavé et s'assomma tout seul.
Les deux genasis erraient en ville, puis ils aperçurent une petite fumée, ils coururent pour aller voir ce que c'était, ils se retrouvèrent devant la caserne, ils décidèrent d'y entré. Ils virent un départ de feu, ils aidèrent les gardes à éteindre l'incendie, soudain, Shakarn aperçut Adinimys dans une des cellules. Il courut vers lui, indiquant à Yuriel qu'il était là. Le guerrier exigea qu'on lui ouvre, voyant le piteux état de son compagnon. Yuriel avait quelques notions de magie et il commença à évacuer la magie du corps de l'elfe noir.
Le mage d'armes, commença à redouter quelques chose, le mage avait prédit que les deux autres étaient eux aussi en danger.
Ses craintes s'avérèrent fondé et Shakarn ressentit une grande honte de faire équioe avec l'humain et le déva quand il vu les gardes ramener le prêtre et le vengeur assommés. Les soldas jetèrent en cellule les deux religieux. Cette vision comique dût motiver Adinimys, car il explosa de rire et il se releva. Il avait l'air en pleine forme. Il appela l'un des gardes et utilisa sa talent pour la persuasion pour que le soldat lui ouvre et le libère de sa cage. Une fois à l'extérieur, le Drow lança une gerbe de feu sur les gardes, ouvrit les cellules de ses compagnons et tous prirent leurs jambes à leur cou.
Ils quittèrent la ville très précipitamment et ils prirent la direction de la fameuse tour dont avait parlé le mage...